Les échanges entre ce « descendant d’esclave » comme il le rappelle lui-même et les élèves ont été riches et ont porté aussi bien sur l’histoire de l’esclavage (« est-ce que votre ancêtre a connu Olaudah Equiano ? (esclave affranchi du XVIIIe siècle qui a écrit ses mémoires) », « Y a-t-il eu des révoltes d’esclaves ? ») que sur son engagement (« A quel âge vous êtes-vous intéressé à l’histoire de l’esclavage ? », « « pensez-vous que la France serait la même sans son passé esclavagiste ? ») et également sur son œuvre, la sculpture monumentale, Mémoires, sur le port de Brest, dont il a apporté la maquette car il en est à l’origine (« pourquoi est-elle à Brest ? », « pourquoi deux masques ? », « avez-vous eu des critiques à cause de votre œuvre ? »).
L’étape suivante pour les élèves de CM1 est de réaliser des masques en s’inspirant de cette sculpture monumentale et des échanges avec Max Relouzat. Les élèves de 4e vont quant à eux se plonger dans les archives brestoises liées à l’esclavage, particulièrement l’histoire de Jean Mor, esclave exécuté à Brest au XVIIIe siècle et dont une plaque de rue à Brest porte le nom. Ils se rendront aux archives le 22 février pour effectuer ce « travail de mémoire » selon les mots de Max Relouzat qui a encouragé les élèves à transmettre cette mémoire pour construire « notre histoire à tous » mais aussi, qui les a encouragés à aller au bout de leurs rêves et de leurs projets
- Photo 1 intervention Max Relouzat 26 janvier